Nul besoin de voyager bien loin pour faire le plein d’idées déco, grâce à ces six hôtels nord-américains au design intérieur aussi branché qu’ambitieux.
Le Surf Club à Miami
Du vert, du bleu, du jaune sable et du blanc immaculé, des sols en terrazzo et des palmiers… tout ici évoque le bord de mer et le luxe de cet ancien club des années 30, fréquenté par Elizabeth Arden, Winston Churchill ou Tennessee Williams.
Le groupe Four Seasons, aujourd’hui propriétaire des lieux, a confié la transformation du Surf Club en hôtel à deux grands noms de l’architecture, Richard Meier et Joseph Dirand. Ce dernier, designer d’intérieur parisien ultra en vogue, a imaginé les chambres et les cabanas : un mobilier style années 70 et un look graphique, minimaliste, à la palette neutre rehaussée de touches de vert et de quelques accents dorés.
Crédit photos: Groupe hôtelier Four Seasons – The Surf Club
Changement radical d’ambiance pour la salle de restaurant et le bar Le Sirenuse, toujours signés Joseph Dirand. Ici, place au marbre, au laiton, au velours, aux nuances plus riches du bleu outremer et du vert bouteille, aux lustres géométriques surdimensionnés et à un splendide plafond ouvragé sous lequel on s’initie à l’art de l’apéritif façon Italie.
Le Brooklyn Bridge à New York
Le mur végétal de près de huit mètres de haut qui accueille les visiteurs dans l’entrée ne permet aucun doute: cet hôtel est une véritable ode à la nature, qui s’invite dans toutes les pièces.
D’abord, la lumière du jour, omniprésente grâce à d’immenses baies vitrées offrant une vue à couper le souffle sur l’East River et le pont de Brooklyn. Ensuite, les matériaux: du bois de pin et de noyer, de la pierre et du marbre, récupérés pour la plupart, du cuir, de la corde et des textiles tissés à la main – même les matelas sont en coton 100 % bio. Enfin, les plantes: fougères, ficus et terrariums occupent l’espace. Le groupe 1 Hotels n’a fait appel qu’à des entreprises et artisans locaux, dont l’agence new-yorkaise Inc Architecture and Design et le paysagiste Damien Harrison.
Crédit photos: 1 Hotel Brooklyn Bridge
Côté couleurs, les tons de terre sont à l’honneur. Quoi de plus naturel pour cet écococon de verdure et de matières brutes!
Le NoMad à Los Angeles
Quand un immeuble californien des années 20, ayant abrité la Bank of Italy, rencontre l’architecte d’intérieur français Jacques Garcia, le raffinement est au rendez-vous. Et l’opulence du style Art déco, qui fait un retour remarqué cette année, aussi.
Traduction? Du velours, beaucoup de velours, qui habille tentures, fauteuils et canapés et se décline dans des couleurs joyaux comme le vert émeraude, le bleu saphir et le rouge rubis.
Des imprimés à motifs de feuilles et de fleurs, riches et colorés, qui se parent de franges et autres pampilles pour ajouter au faste.
Crédit photos: Benoit Linero pour Sydell Group
Sans oublier les dorures qu’on retrouve en frise sur les murs, sur les pieds de table et de lampe en laiton, sur les poignées et les cadres. Autre tendance à noter dans les chambres du dernier-né du groupe hôtelier Sydell: le fauteuil en osier, qui vient apporter une touche d’exotisme.
L’Amangiri en Utah
La mission de Marwan Al Sayed, Wendell Burnette et Rick Joy, les trois architectes américains qui ont imaginé cet hôtel, maintes fois primé depuis? Que la déco intérieure et le décor extérieur ne fasse qu’un.
Il faut dire que le cadre est magique: en plein cœur du désert, au pied d’une des formations rocheuses non loin de Canyon Point. Pierre, vent, sable et lumière ont donc été leurs seules sources d’inspiration pour un style minimaliste à l’état pur, reflétant l’aridité du paysage.
Des murs de béton lisses et nus abritent des chambres lumineuses s’ouvrant sur une terrasse privée avec piscine ou non.
Crédit photos: Groupe hôtelier Aman
Le look plus qu’épuré fait la part belle aux matières naturelles et aux teintes minérales, ponctuées ici et là d’un dessus de table argenté, d’une lampe noire en bambou ou encore d’une touche de couleur vive, comme les coussins jaunes et les tentures rouges de l’entrée. Un design brut à l’élégance inouïe!
Le Public à New York
Ni fioritures ni superflu pour le nouveau concept d’hôtel de Ian Schrager, seulement du nécessaire et de l’ultracontemporain. Dans les chambres au look minimaliste, les lits sont nichés dans des caisses de bois avec vue plongeante sur les gratte-ciels.
Dans le hall d’entrée, un immense canapé blanc crème, agrémenté d’accents cuivrés et de la verdure des multiples jardins, invite à la détente dans la journée.
Le soir venu, Diego, le bar intimiste, prend des airs de club privé anglais avec son éclairage tamisé et ses fauteuils de cuir, de velours ou de satin colorés.
Crédit photos: Public Hotels
The Roof, quant à lui, habillé de cuir noir et de lasers bleutés, se veut plus sexy. Des jeux de lumière et un design sophistiqué, conçu en partie par le duo d’architectes suisses Herzog et de Meuron.
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